Lorsque le mal oppresse ma tête
Et ma poitrine veut éclater
Ma tête, je la serre d’un cordon-bandelette (chèche)
Et ma poitrine je la presse d’un oreiller
Je marche en long en large
Traînant l’atrocité de ma douleur
Je voudrais crier de rage
Mais cette fois-ci, pas de fureur
Je sens que j’écris les dernières pages
De ma vie, un jour explosera mon cœur
Que parmi les gens, ne soit pas souillée mon image
Et que dans le couloir, ne brûle pas mes yeux ; la lueur
Dans cette vie je n’ai pas été sage
J’ai gâté tous les caprices de mes humeurs
J’ai profité de tous les paysages
De joie, j’ai poussé toutes les clameurs
J’avais oublié que dans cette vie, on est de passage
Que dirais-je pour me défendre ; le jour de la peur
Là -bas aucun de nous n’aura le courage
De lever la tête devant son Seigneur
Ici certains se réjouissent des carnages
Ont-ils pensé au jour des grandes sueurs
On me mettra dans ma dernière demeure
Dont le toit est un amas de terre
Dans le noir seul, je ne verrais aucune saveur
Ni amis, ni enfants, ni famille, ni frères
Épeure, attendant ce qui va m’arriver
Je verrais devant moi les deux anges
Même de peur, je ne pourrais crier
Pour effacer mes folies, aucune éponge
Seigneur Dieu pardonnez à votre serviteur
J’ai péché par égoïsme et par ignorance
Ne détournez pas de moi, votre visage et sa douceur
Pardonnez à cet être vil qui a vécu ; toutes les nonchalances
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