Rive lointaine éclairait ces visages
Doux, ensoleillés de mille paysages
S’écoutant, posés telle balade au Louvre
Au miré des yeux d’un Pays qui s’entrouvre.

Rive d’un corps me dessinait ce voyage
Elégant, timide, et même volage
S’écoulant, parfumé d’un air argentin
Au cœur de lèvres d’espace florentin.

Que n’ai-je fait de Vous séduire aux couchés
Du Parvis de Saint-Germain-des-Prés, cachés
Des regards indiscrets, d’émus parisiens
Face au spectacle d’étourneaux galiciens.

Parfois, Vous rattraper au vol de belle aube
Pour danser et nous aimer de la nuit chaude,
Au matin nous réveiller sous voix chantée,
Effeuillait l’Amour de nuit désenchantée.

Déjà mille ans de pluie, depuis ce jour enfui,
Où ton âme a voyagé loin du naufragé ;
Seul l’Amour respire frôlé à l’ombragé
Ce doux murmure argentin, à fuir l’ennui.

Oli©Rive Lointaine
©(P)-07/07/07 à Argentina (11p)

Bravo pour la forme, le fond et la rime, je constate que cela n'a pas été aussi facile, j'aime bien tes écrits poète, et merci pour le partage.

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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.

Merci à Toi, GrandVent
c'est bien aimable

Le vers est précieux sans être grandiloquent.
Richards.

Merci Richards, l'amour et le souvenir doivent rester précieux pour vivre !