Évasion,
Si loin d'une terre meurtrie
Par le poids des hommes
Si loin de toutes leurs tueries
Je voyage entre les étoiles.
De nébuleuses en galaxies
Je ne vois plus l'Homme
Si loin de toutes ses tueries
Je suis seul avec mes étoiles.
Et de rêves en blessures
Je continu à vivre
Et de rêves en blessures
Je sais ce que j'ai choisi.
Je panse mes blessures
Et lorsque je crois vivre
Les voilà qui suppure
Je n'ai toujours pas compris.
Loin de cette société
Où l'argent est roi
Je ne suis plus fatigué
Je suis bien plus heureux.
Si loin de ma voie lactée
Sous mon petit toit
Je voyage sans arrêts
Et mon cœur est joyeux.
Et lorsque me reprend l'envie
De revoir les Hommes
C'est avec le cœur aigri
Que je reviens sur Terre.
Avec doute je leur souri
Ils me voient ces Hommes
Aux cœurs sales et gris
Du haut de leur parterre.
Basile Béranger Chaleil
Mercredi 26 février 1986
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Basile Béranger Chaleil
