MONOLOGUE...
Monologue
S'il est un cher secret dormant au fond d'un cœur
Se voulant par le temps n'être que finitude,
Sous la diaphanéité du monde des humeurs
Revient sa souvenance hanté de solitude.
Car toujours il renaît sans aucune raison,
Facétieux, lancinant rallume des brasiers
En monologue sourd retenant l'attention
Sur l'écran de nos nuits il devient coutumier
La pensée s'humanise sous le charme des ans.
Le cœur a des sursauts, des sanglots et des rires
Et tandis qu'au-dehors rien ne semble mouvant,
S'évadent ces secrets qui bien souvent déchirent.
L'évidence des ans, cette fatalité
Est un ressac constant heurtant nos certitudes
Mais le combat se veut jusqu'au jour supplié
Ou s'éteindra la vie dans sa béatitude.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas