En relisant Mandelstam, en frappant à sa porte
Elle se fond à nouveau dans des poèmes tant aimés
En respirant les lignes chaque mot l’emporte
Par la sensation plus intense qui l’anime

Des pensées ressurgissent de sa jeunesse
Des heures le dos courbé sur des feuilles perdues
Dans un vague tourment que rien ne blesse

Dans cette lecture rien d’autre ne l’interpelle
Sinon de dissoudre le temps en des heures
Le malaise dont elle souffre ruisselle
Le réel fait signe – et la douleur marque le malheur

Un rappel sans que le malaise interpelle: un appel irrémédiable du malheur...

Très belle réflexion poétique

Bonsoir
Marc