Douce étreinte en tes bras d’été prolongé
Chavire l’espace agrémenté de Nous
Au firmament du manque de cette essence
Ruinant pensées imagées de ta présence,
Et me réfugie en ce puits à genoux
Pour l’enivré d’instants de notre voyagé.
S’aimer de ce manque habillé s’émerveille
De plumes voguant, telle feuille d’automne
Hésitant à ambrer le sol d’une mort,
Ne désirant que séduire nuit-soleil
De souvenances de la vie pharaonne
OĂą nos yeux vibraient de mots sans un remords.
Que ce chemin me menant à ton côté
Ne s’efface pas sous les larmes d’hier
Au fil de ce temps oĂą tu tournais la page
Du dépourvu des failles de notre « était »
Où mots se glissaient au creux de sablière
Tourmentées, craignant fin de l’âcre sillage.
Douce heure est de classer ce parchemin,
Celui qui décrit le frisson de tes mains,
D’évanescence parfumée des matins
Où nul mot n’éprouve besoin de satin
Puisque corps écumés de douce chaleur
Se fondent en monde ébruité de bonheur.
Enfreint souvenir « d’il était une fois » ;
Deux êtres d’amour s’épanchant du regard
Oubliant l’obscur, celui de Gent hagard
Délivrant conseils d’un trop souvent parfois
Où divine ombre reflète peau satin
En matinales, sous ton air palatin ;
Ce chemin boisé se balance effeuillé
De tes mots clairsemés un soir de juillet !
Oli© Chemin Boisé
©(P)-08/04/13-16 à Muse mie(11p)