je n'ai pas voulu donner au poème comme titre "Insomnie" car bien des poètes ont usé de ce titre dans leurs poésies.
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Lorsque enfant on me chantonnait une comptine
Pour te prier de faire vite et de prendre en pitié
Cette innocence qui baragouine
Dans son langage de bébé
Il haletait de sa petite poitrine
Et supplie de te voir à ses côtés
Maintenant que je tombe en ruines
Tu forces en plein jour; mes yeux à se fermer
La nuit tu me fais veiller avec la lune
Et le jour tu veux me faire tomber
Au moins si c’était au royaume des dunes
Je me laisserais doucement glisser

Tu agis avec moi en tyran
Tu m’obliges à subir ta folie
Toute la journée durant
Tu me compliques la vie
La nuit je te recherche errant
Et toi tu te caches dans le dédale de l’oubli

Je ne peux plus lire
Je ne peux plus écrire
Je ne peux plus sourire
Je ne peux plus dire
Tu me fais exécrer le venir
Et son frère le partir
Dis-moi est-ce les prémices du “mourir”
Dans mon anxiété je ne peux plus me retenir

De toi ; notre seigneur a fait une pause
Pour permettre au corps de se retrouver
Qui t’a permis d’augmenter la dose
Et de me changer le moment de me reposer
Tu as dévoyé les clauses
Tu as trahi le contrat moral qui a été signé
Tu es comme ces fous qui piétinent les roses
Et de l’orphelin ils en font un supplicié
Et qui justifient le meurtre pour leurs causes
Et les pauvres et les innocents sont sacrifiés
De leurs haines la vie ils l’arrosent
Et le mensonge en leur raison est sanctifié

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