Ils me trompent par ruse
Mots partis en chemin pour me tromper, par ruse
Et ne semblant ce soir prête à m'aider, ma muse
Amis, pour compenser, vous ferai des rondeaux
Vers faisant chaud au cœur, d'autres froid dans le dos
Vous qui n'en voulez plus, vous qui en voulez mille
Décidez-vous, amis, mais laissez-moi tranquille
Rassemblez-vous, votez, et faites votre choix
Mais vite, dès demain, sinon, vieil Ardéchois
J'irai vous oublier dans mes vertes montagnes
Où ma belle m'attend, et déjà il me gagne
Si vous ne répondez, poètes trublions,
De repartir l'aimer, ma tendre Cendrillon
Il n'ont pas de frontières
Nos coins de paradis
Nous aimons nos litières
Et douces rhapsodies
Alfred l'avait écrit, c'était La Mort du Loup
Et pourtant je l'ai vu cet été à Pra-Loup
Mais la mort d'aujourd'hui est celle de la mer
Ainsi qu'elle m'avait dit, je m'en souviens, ma mère
Et comme Alfred, ce soir, te dis en poésie
Arrête de vouloir, en folle frénésie
Tuer la mer, la terre, celle de nos enfants
Prends donc un court instant, allume ta lumière,
Recherche au fond de toi du bonheur le critère
Et quand l'auras trouvé, te dirai un rondeau
Celui que tu préfères. Ce sera mon cadeau
Ils n'a pas de frontières
Mon coin de paradis
J'ai partout ma litière
D'amour et poésie
Keraban (Dimanche 1er mai 2016)
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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