Sur la psyché tu regardais
les environs de tes ballets
dans ce décor si monstrueux
les rats d'horreur perdaient leurs yeux
et leurs petits couraient ensemble
vers des chimères qui leur ressemblent
dans les décombres de ces décors
tu t'allongeais posant ton corps

cette prison de ta pensée
se refermait île aliénée
la guerre courait dans les éclats
le sang giclait entre tes bras
tu te voyais dans les reflets
avec ton arme ensanglantée
les chars coupaient les sentinelles
qui s'envolaient haut dans le ciel

sur la psyché tu regardais
la fin du monde se refermer
dans cette boule en explosions
t'en supportais les partitions
et ta grande gare était ouverte
par le milieu des découvertes
tu t'es revu une dernière fois
sans ton visage et sans tes bras

Une psyché qui se révolte des travers de la guerre? Est-ce cela?

Amitiés, Laurent

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

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oui Laurent