ATTENDU EN VAIN
Je t'attendais au mois de Mars
où comme d'habitude tu arrivais,
toi, tes amis et autres comparses
au ciel immense tu gazouillais.
Pour rien,ouvert le portail de ma cave
ton vieux nid aussi dispos et frais
à l'avenir il devient une triste épave
devenu orphelin, égaré désormais.
Habité par des couples, des décennies
des générations fidèles à cette adresse
tes gazouillis une cantate, une harmonie
du matin au soir pour mon allégresse.
Grasse à l'arrivée, puis nourrir la nichée
travailler, voleter, parfois deux rejetons
sur un fil un repos ,attentive et perchée
un bon mois, s'échiner à embecquer ces gloutons.
L'an passé année faste, deux cloucades
au revoir ,à l'an prochain en Septembre ;
fuir l'hiver, été austral la rituelle escapade
je vous garde au frais votre nid et chambre.
Espoirs déçus,à tout jamais votre âme envolée
pour toujours disparues, fin de généalogie ;
inconscient notre destin, irrémédiablement scellé
discrètement éclipsées,notre future analogie.
Adieu charmante hirondelle définitivement disparue
à l'implacable progrès faut payer l'écot et la rançon.
LE TROUBA D' OC
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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...