Le cercle...
Et demain n'est d'autre qu'une feuille qui vient s'abandonner à la porte de mes amours
Comme une saison oubliée à la faveur de l'hibernation de l'âme consumée de raisons
La fin se fait linceul sans pouvoir en soi se pardonner de la vérité d'un contre ou pour
Notre maison s'est pliée dans l'autodétermination de ce venin parfumé de ce poison
Il est évident que les traces sont indélébiles sur les tableaux d'eaux vives et de mémoires
Et que les sentiers se sont couverts d'un manteau de dune à l'ombre d'un vaste désert
Au vent des chimères rien n'efface le chaos sabordant les rives pour noyer l'histoire
Que le monde entier s'avère à laisser dans les trombes d'obsolètes et vaines prières
L'horizon se dilue dans d'épais gris nuages qui sont loin à la vue d'être du naturel
Laissant des traînées comme des cicatrices à la surface d'un étrange nouveau monde
La conscience une prison que l'on pollue dans le mirage de dimension conjoncturelle
L'héritage de nos aînés une matrice qui remplace la nature mais demain gronde....
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