Là -bas à l'horizon, nulle âme ne s'entend,
La mer qui se prélasse absorbe un peu de brume,
Entre elle et les nuages s'éternise le vent
Et déjà dans le ciel, les étoiles s'allument.
C'est sous l'astre d'airain que la mer se détend,
Déroulant sa langueur sous une nuit sereine,
Elle ira se cacher jusqu'au matin naissant
Pour enfin apparaître à l'aube, telle une reine .
Se profile un voilier derrière l'île endormie,
Découpant le brouillard de son spi audacieux
Puis trêve de silence, une mouette crie
Au dessus du clapot des flots mystérieux.
Au rythme de ses lames, la mer se décontracte,
Se met enfin à bruire, modulée , exaltée,
Dès que l'aube s'éloigne vient renouer contact
Avec le sable blond sur la plage désertée.
kimi-ann