Au milieu du chant des armes
Et des présents en sang,
Je caresse l'espoir
Comme on essuie une larme
Sur la joue d'un enfant,
Avant qu'il ne la laisse choir.
C'est un peu comme le réflexe d'un père
Qui ne peut, face au pire,
Pas bâtir de rempart,
Mais qui fixe des repères
De douceur qui transpirent
La tendresse infinie du parent par
Tous les pores de son être
Pour cet espoir qu'il a vu naître.
C'est un peu comme les bras d'une mère
Qui tissent le refuge d'un cocon de chaire
Ou ne percent que les myriades d'étincelles
D'un soleil que berce l'onde de la mer.
Des lueurs qui dégèlent le cœur en jachère
Pour qu'il saisisse que rien n'éteint celles
De l'espoir qui brûle d'un cri d'amour primal,
Même si, hors de sa bulle, le monde a pris mal.
Alors, au milieu du chant des armes
Et des présents en sang,
Je caresse ce que j'espère
Comme on essuie une larme
Sur la joue d'un enfant,
A l'amour d'une mère et d'un père.
Cod Kinay
Merci de ta lecture. :)
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