Ils affrontent les jours, parfois sont impuissants,
Contre les pleurs soudains, qui frappent leurs visages.
Ils pensaient tous les trois avoir des vies sages,
Mais le matin leur dit que lui seul est puissant.

Luttant tant qu’ils le peuvent contre la fatalité,
Ils décident un matin de s’inventer la vie,
Dont petits ils rêvaient. Seuls devant le miroir ils sourient,
Mais devant les autres, n’arrivent plus à jouer.

Devant chaque problème, ils se posent en victimes,
Et n’acceptent que trop tard, d’avoir eu tort.
Le passé ne peut changer, même en sanglotant, il est mort.
Ils se dénigrent alors, parfois se sous-estiment.

Les jours qui suivent, poussent ces ados,
Vers cet âge où plus rien n’est réversible.
Où aujourd’hui encore, nous-mêmes sommes invisibles,
Aux promesses que jadis, nous proclamions tout haut.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
7 mars 2016

Poème qui pousse à la réflexion, une réflexion que tous les "grands" devraient faire, il y a tant à apprendre de la jeunesse, encore faudrait-il la laisser s'exprimer et surtout prendre le temps de l'écouter

MEs amitiés
PP

ce poème ne peut laisser insensible et chaque vers peut conduire vers sa propre interprétation et peut laisser cours à l'imagination de chaque lecteur. Du réalisme mais également une dose de pessimisme.
Cette période de vie est si imprévisible et si difficile !
amitiés
Roseperle