Je n’ai pas désappris l’opprobre de l’ennui
Qui me chagrine, effroi de la grâce en esthète
Qui me pourfend au cœur pour effondrer ma quête
Et me tient en chaleur dans l’humeur de l’esprit.
Je n’ai pas désappris la peine de l’ennui
Qui me hante le jour et la nuit tergiverse
Au plus profond de l’âme ainsi qu’un peu d’averse
Pour consolider l’âtre émergeant dans mon lit.
Mais j’ai fait de l’ennui l’oisiveté qui pioche
Dans la blondeur du temps ainsi qu’un doux reproche
Qui vit avec l’espoir de gravir sa pension.
Car l’effroi de l’ennui qui enivre la foule
Fera du poète un berger en sujétion
D’un projet dont l’être est la vague dans la houle.
----------------
En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html
http://nihilo1.over-blog.com/