Vallée habillée d'une légère brume
Peinte aux encres astrales
Sur la page qu'étale la plume
Dans l'ombre aux lueurs pales
Val aux fertiles terres
Où se cultive l'espérance
Qu'arrosent nos vents de prières
Avec les larmes de nos silences
En ce champ de la solitude gris
Nous parons l'atmosphère de l'absence
De luisants et miraculeux reflets
De la flamme de nos résistances
Fleurs de l'espoir en inflorescences
S'accrochent aux parois délabrées
Cultivant un jardin de romance
Dans nos coeurs par les douleurs saignés
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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