Les mélodies de l’Enfer,
L’ivresse des sentiments
Effleure mes tristes mots
Mornes et mortifères.
Dégouline dans mon sang
L’intonation d’un piano
Aux mélodies de l’enfer.
Au cœur de cette agonie,
Le rêve sillonne, nu
La chanson de l’aurore.
La réalité de ma vie
Est là présente et me tue,
Aiguisant ainsi ma mort.
L’image s’envolera
Entrainée par mille vents,
Aux larmes de ce vieux cœur.
La main tendue cherchera
Stérile, dans tous les sens
A échapper au malheur.
Je désire tant l’Amour
De cette fleur disparue
Et mourir ainsi ma vie.
Le départ viendra un jour
Si son absence se rut
Et ouvre mes veines ici.
Invisible à mes pensées
Elle ne voit pas le sang
Bouillonnant face à la vie.
Pardonnez donc ce passé
Lourd de ces affreux instants,
J’ose avancer vers la vie.
Basile Béranger Chaleil
Le 15 novembre 2016
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Basile Béranger Chaleil