Lorsque l’inconscience
S’amourache de la puissance
Leur union donne naissance
Ă€ la vulgaire arrogance
Qui s’appuyant sur le mensonge intense
Orientent les ânes dans tous les sens
Qui usant de toutes les violences
Poussent les pauvres vers le désert immense
Et interdisent au sage à ce qu’il pense
Et que son dire ait de la résonance
En ce monde de forfaiture et de démence
PĂ©cheresse est la vaillance
Maudite est la bonté et l’abondance
Castrées sont la sérénité et l’aisance
Vilipendée et rejetée ; est la science
Autre que celle de Satan et ses ronces
En ce monde de vulgarité
Le pauvre est confiné dans la précarité
On livre combat à la clarté
Et on juge et on isole la sincérité
Le poète livre son impatience
Et clame ce qu’il pense être vérité
Mais les ennemis de la clairvoyance
Usent de l’argent pour appuyer la cécité
On accuse son Ă©loquence
D’être la cause de la morosité
On n’offre plus au pauvre que la souffrance
Dans ce monde de matérialité
Les fous jouent sur son dos toutes les cadences
Et le prennent pour cible dans leurs rivalités
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(*) s'amouracher des oeuvres de Satan
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