Sur les champs larvés des douleurs
Les terres se creusent de vils sillons
Rides sur le corps ruisseaux des sueurs et pleurs
Drainent des cris de lamentations
Collines brumeuses peintes
D’une grise lourdeur du passé
Le présent de maux s’éreinte
Les fumées envahissent les pensées
En ce monde aux blessures écarlates
Il pleut sur les jardins de rouges rosées
Larmes d’astres de rêves brisés opiniâtres
Dans les feux de l’aurore assiégés
Dans les nuages par l’âme harcelés
Je défie dompte les tempêtes
Au sein de la glace fondue le coeur fêlé
Avec les sentiments la foudre fait la fête
Avec les vents l’espoir s’entête
Attelé aux vagues cherche l’issue
Dans une nuit océan bleue que le rêve allaite
De sève d’amour crue
Prisonnier sur une chimérique île je veille
Gardien de phare sur le cap des dévotions
Sur Vénus mon regard appareille
Etalant ses lumières à l’horizon
rivedusoleil
12/3/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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