Ta morsure se propage au long de mon cœur,
Comme si ta victoire en était sa coupure;
Mon maître en qui j'ai foi, tout ce pourquoi j'abjure,
Je ne vous accorde plus que ma douce fleur.
Comme si ta victoire en était sa coupure
Tu prends le pas sur la moindre de mes humeurs...
Je ne vous accorde plus que ma douce fleur,
Vous qui m'exigez nue, offerte à la césure.
Tu prends le pas sur la moindre de mes humeurs,
Ta complaisance émanant de cette torture.
Vous qui m'exigez nue, offerte à la césure,
Face à la frénésie qui comble vos ardeurs !
Ta complaisance émanant de cette torture
Me souffle qu'appétissante est cette douleur...
Face à la frénésie qui comble vos ardeurs
Je ne puis que me dévouer à la Morsure !
29.01.19
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