Une petite suite pour répondre à la demande de Berrichonne.
On a eu beau fouiller, soulever tout le sable
Il ne restait en fait que son très vieux cartable
Il n’y avait plus rien, hormis cette constance
Qui fait que d’un esprit, on ressent la présence.
Le malaise était là , personne ne parlait
On subissait l’assaut du soleil qui plombait
S’il le fallait encore, un peu plus l’atmosphère
Dont on ne percevait le pourquoi du mystère.
Et de tout supposer, pour les plus grand stratèges
Même qu’il eut fondu, comme en hiver la neige
Mais aucune hypothèse n’apportait au débat
La moindre solution élucidant ce cas.
Alors, ce fait divers en prenant de l’ampleur
De la planète on fit venir tous les menteurs
De la presse bien sûr, de la télévision
Puis de tous les clergés de toutes confessions.
On reprit cette enquête mais sous d’autres pensées
Cet homme n’était-il pas venu visiter
Notre façon de vivre et surtout nos moyens
Qui permettraient ainsi l’arrivée de martiens.
C’était ce que pensaient les sages mécréants
Au grand dam des églises qui criaient maintenant
Qu’il était sacrilège qu’on n’y vit le messie
Une nouvelle fois, partager notre vie.
Bref on n’avançait pas, oubliant le cartable
Qu’un tout jeune garçon, le trouvant convenable
Y logea ses cahiers et ses livres d’école
Pensant ingénument que lui aussi s’envole.
Hélas, de ce miracle, il attendit longtemps
Tout comme vous allez le faire maintenant
Il n’est de bons sujets traités avec mention
Que ceux qui ont captés ici votre attention.
Lors ne m’en veuillez pas, il me faut une fin
Peut-être vous ai-je laissé sur votre faim
Mais il ne fallait pas me demander la suite
Voilà ce que l’on a lorsque l’on m’y invite.
Chibani
pour le plaisir…..