Difficile d’être ce que l’ont veut
Tirailler entre les envieux et l’envie
Et cette vie, vaux bien quelques aveux
J’avoue désirer parfois, comme un baveux
J’avoue être jaloux mais qu’est ce que j’y peu ?
J’avoue mais vous, que vous montrent vos yeux ?
Question superficielle, parce que je perds les ficelles
Les cicatrices sur mes fossettes sont le bord d’un fossé
Ce serait si facile de foncer, mais je n’ai pas cette facette
J’ai fouillé dans la marmite et je n’ai trouvé, aucune recette
Receleur de plaie, je vends de la peine, me voilà en gros dealer
Je n’ai aucun salaire pour ce travail de sape, et je fais mes heures
Je matraque mes coups de sang et je les plaque violement sur le sol
Traqué par mon cœur, voilà l’organe, qui me fera doucement craqué
Braqué par les soucis, j’associe le manque de sous, au fait d’être saoul
L’absence de sourire, est un sous-sol, ou seul les plus sensible sombrent
Nombre de mes songes ont su nourrir la pourriture de tous nos mensonges
Je ne reproche rien à l’écriture, ces brûlots d’amour et de haine, ces chiffons
Ou se griffonne les miettes d’une vie restée beaucoup trop longtemps, aphones
Tous mes sentiments siestent, un présent qui vaut des centimes et des pièces d’or
Je cherche ma place aux creux d’une épaule…suave…salée…secrète et sucrée
Et dans le sac que je traîne aujourd’hui j’accumule beaucoup trop de regrets
Malgré tout, je pousse raison et trahison, à boiter dans la même direction
Je tousse des maux, maladie bien imaginaire sans traitement ni placebo
La seule thérapie adéquate, serait une belle et bonne paire de claques
Le croisement de mes boulevards est gorgé de larmes évanescentes
Et je repense à l’essence de sa naissance, cette plaie que je panse
Cette douleur sans couleurs, blessant les heures de mon coeur
J’épuise mon vocabulaire puisque je ressens cette nécessité
De fuir la lumière, pour retrouver le calme, de ma cécité
Je ne fais que réciter… la faiblesse dans mon ressentis
Ces pressentiments, les seul à n’avoir jamais mentis
J'les préserve sans discernement ni aucune réserve
Je cherche cette trêve celle qui établira mes rêves
Voilà cette amertume qui assassine mes racines
Elle me suit, comme une ombre, jour et nuit
Un seul petit pas sépare le ciel et les cieux
Mais tirailler entre les envieux et l’envie
Il est difficile, d’être ce que l’ont veut

Quel poème original .... Bravo !

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Les amis sont comme les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes ne savent plus comment voler

Très beau texte à la forme originale. Lchabry