Quand le coeur coule et que la mer monte...
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Quand le jour pose le nom
Sur nos peurs de la nuit
Quand le froid fige nos banquises errances
Et que le ciel se donne des ailes.
Quand le mot signifie
Au lieu de traduire.
Quand la forme se dessine
Au delà de la lumière.
Quand le mouvement se meut en lui même
Et retourne la pensée.
Lorsque le corps s'enfuit
Et que tout lui appartient.
Quand s'ouvre le coeur sur le vide,
Et découvre en lui son vertige.
Quand rien n'est plus
Et que tout se retient.
Quand le coeur coule et que la mer monte
Miroir dans le noir
Aux lueurs de devenir.
Alors j'existe douce errance,
Par delà toutes mes vérités!
Miroir dans le noir,
À refléter mes pensées,
Au delà de toute résilience
Serge Mielly 24 janvier 2016
