L'aube s'ouvre au frisson étoilé...
Sur tes lèvres inscrites
Au feu de la nuit,
Par la soie de ta peau.
L'aube s'ouvre au frisson étoilé,
Que la nuit fut câline,
Sur nos plages rouges
Et ce ciel ambré!
Savante et profane,
Féline et fragile,
Elle ondule,
Sillonnant les dunes
De nos corps haletants.
Mystère et délivrance,
Aveu et décadence,
À la cambrure des fleuves,
Où ruisselle ton amour sur le mien.
Peau ingénue,
Lèvres muettes,
Pensées soustraites
Y frôlent tes mots,
Y meurent en soupirs.
Alanguis,
Nos corps bouillonnants
Sur vagues nocturnes,
Lèchent le sel de nos étreintes.
Serge Mielly 26 Janvier 2016