Au-delà de cette limite...(la modération n'est vraiment plus ce qu'elle était.)
Au-delà de cette limite…
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(La modération n’est vraiment plus ce qu’elle était.)
Voir, naître,
Sentir, goûter, grandir pour planter,
Appréhender et connaître,
Entendre mourir les dernières volontés.
Temps du tempo,
Pot de terre accablant,
Qui arrache, Ă tour de plant,
Et se révèle, un bel écho.
L’élan miré, Narcisse à son image,
L’entreprise poétique qui part à tuer,
A soulager, à guérir, les affres de l’âge,
Belle machine à détruire à perpétuité.
Temps du tempo,
Une brise populaire qui vient bâtir,
L’orgueil dévoilé, une rançon sur la peau,
Le poète en otage, accordant sa lyre.
A force de rincer les Ă©toiles pour pleurer,
De rire aux yeux déployés de la nuit,
La danse tourbillonne sans se leurrer,
Une rancœur qui gémit et nous suit.
Temps du tempo,
Pourri sur les mesures Ă danser,
RĂ©sonne comme un bel Ă©cho,
Un jour d’étoiles, pour s’aimer.
En un soupir au souffle sourd,
Se lever pour jeter la pierre,
L’étreindre au sein d’un cœur lourd,
Ramasser les potentiels, l’accord fier.
Temps du tempo,
A force de s’étreindre et de se séparer,
L’infini sous le voile, joue da campo,
L’éternité, en bonté, vient nous réparer.
Partir Ă la divine recherche,
Les heures s’oublient, aux minutes perdues,
En gardant l’espoir, se tend une perche,
Un mat du bonheur, une main tendue.
Temps du tempo,
Reste la vaste poubelle pour jeter,
Le silence des vers, en lamento,
L’accalmie au port, guette la jetée.
Bout à bout rimés, prêts à se déchirer,
Cœur à cœur, d’accord à se recoudre,
A ce rythme, l’aube précieuse s’est levée,
La pomme de la discorde reste Ă absoudre.
Temps du tempo,
L’éclosion pure et vraie,
Aime en sourire, délicats éclats sur ta peau,
Haïssant l’illusion, aux portes de l’ivraie.
Dans un sonnet sincère,
S’écoute la paix,
Une modération comme une prière,
L’amour qui traîne en portefaix.
Temps du tempo,
Crachant au plagiat, Ă la copie,
Ignorer les vers des ignorants, capo,
Pour peindre en vers toute cette ignominie.
Feindre le naturel au galop,
Geindre sur les degrés de l’innommable,
Disperser les cendres des salauds,
DĂ©noncer la bĂŞtise incommensurable.
Temps du tempo,
Parfois laisser tomber,
Pour déposer un baiser, frais et dispo,
Quand tout est possible pour te retrouver.
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Jean-noël/Provencao.
Duo pour les 1O ans d'Oasis.
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