Trop tard ?
Qu’il est beau ton chemin, sans à -coup, sans faux-pas !
Qu’il te parait serein de vivre à petits pas !
Ton regard est fixé vers l’horizon tracé,
Et n’ose contempler le rivage embrasé.
Tu sais que ces fossés, sourdement convoités,
Ne sont pas balisés par la règle édictée.
Tu sais que la passion te conduirait aux cieux,
Mais tu suis la raison en refermant les yeux.
Ote juste un instant ton cocon protecteur.
Les cheveux dans le vent, regagne les hauteurs,
Et croque à belles dents les mets de Lucifer.
On te l’a si souvent décrit comme l’enfer,
Ce monde captivant où les freins sont bannis,
Qu’il est peut être tard... si tout n’est pas fini !
Constantin
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Le corps de la femme est comme l'océan, même par temps calme il demeure troublant