Assis au bord de la rivière
Je regardais ma maison triste;
Elle avait l'air d'une chaumière
Qui fait penser au temps faciste.
Ce temps oubliè par quelques uns
Qui n'ont ni foi ni amour natal,
Ce temps massacré par les engins
Et par les explosions brutales.
La brutalité seule régnait
Face à l'ignorance des frères
Tombés avec gloire et dignité
Pour l'honneur de la Patrie chère.
Cette nation qu'est l'ALGERIE
Pays de l'honneur et des richesses
Pays de mes ancêtres chéris
Qui gardent à jamais leur noblesse.
Tout d'un coup une voix m'appelle,
C'est celle de mon grand frère.
Il sortit avec une pelle
Pour travailler la terre.
C'est nous qui devons donc le faire
Maintenant que nous sommes libres;
Il faudrait qu'on remplace nos pères
Morts pour nous permettre de vivre.
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Algérien vieux numide
Vivant au Nord humide
Permettez-moi, oh poètes!
De participer à la fête .
