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Sous la véranda
Sous la véranda elle était allongée
Dans un transat, un soir d’été.
Le crépuscule encore incendiait
Manoir dans l’écrin vert, enchâssé. (Cyrael)
Le ciel déverse ses étoiles
Dans le satin bleu de ma robe,
La nuit se fait douce et se voile
D’un unique parfum de sorbe. (Eve-L)
J’ai escaladé le mur de pierre
Et, regardait vers la roseraie
Mon cœur tambourinait
Voyant l’inconnue, se lever. (Cyrael)
Je la goûte, du bout des lèvres,
A cette eau-de-vie, un havre !
Source de paix et de plénitude
La lune pleine se dénude. (Eve-L)
Elle flânait dans les allées
Se penchait sur les fleurs
Caressait avec douceur
Les belles roses pourprées. (Cyrael)
Si ce soir l’air se fait lourd,
Mon cœur pleure des pétales.
Au loin, un bruit sec et sourd
Des pas, les feuilles sèches râlent. (Eve-L)
N’y tenant plus je descendais
Du mur, puis me cachait
Elle se dirigeait vers un banc
Pour se reposer un instant. (Cyrael)
Un court moment je distinguai
Une ombre ou un destin entrevu.
Ô ! Mes sens sont confus et alambiqués.
Un homme ! Me prendra-t-il au dépourvu ? (Eve-L)
Sa main remontait le tissu
DĂ©voilant, jolie jambe nue
L’autre, glissait la bretelle
Caressant sein, geste naturel. (Cyrael)
Au loin, j’entends son haleine
Tout près de moi serait-il ? Encore,
Mes doigts feuillettent les corolles de mon corps
Pour un ultime instant je suis sa reine. (Eve-L)
Je retenais ma respiration
J’étais dans la contemplation,
Quand, j’oui de tendres soupirs
C’était l’aveu d’un naissant désir. (Cyrael)
La rose Ă peine Ă©close, au triangle
Bouton nacré érigé, ma chair tremble
Je le devine, il s’approche
Il était là , debout près du porche. (Eve-L)
Elle bascula son corps
Soupirs, gémissements,
Elle haletait plus fort,
Susurrait, viens, mon amant. (Cyrael)
Timidement, il s’approcha
Dans ses bras il me porta
Et me déposa un long baiser,
Près des roses nous étions allongés. (Eve-L)
Cyrael et Eve-Lyne
Printemps
2014@Copy
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EvE-LyNe