LA PSYCHANALYSE DU FOU (Après mes médicaments)

Ce matin je vais bien… Je maitrise ma pensée,
De beaux Alexandrins, structurés et censés.

J’ai pris mon traitement, tous les médicaments.
Là, je me sens comment? … J’obéis, calmement.

Je vole, nonchalamment, j’apprécie ces instants.
Je ris, discrètement... Je vois des éléphants.

Je divague dans la rue, la pluie coule en ruisseau.
Tiens ! Elle a disparue, l’égout salie les eaux.

Je fais, c’est aujourd’hui, ma première analyse.
Sur la sonnette j’appuie… C’est plus cher qu’à l’église.

- Bonjour, Monsieur LEPSY… Il est un peu rigide…
- Je viens pour l’auto-psy… les mouchoirs sont humides.

Là, je vois un grand lit… Il veut que je m’allonge…
Lui, déjà s’assoupit… Pourquoi pas, pour un songe.

-De quoi voulez-vous bien, que je parle ce matin ?
Je n’vous connais de rien, n’êtes-vous pas le Malin ?

- Ah ! Oui ! Si ! J’ai trouvé. Allez ! C’est parti, j’ose :
- Cela vient du passé, c’est vraiment pas grand-chose ;

- C’est une déchirure, comme un peu, une griffure.
Un trou sur ma figure, sur ma vie et il dure.

Qui a bien pu permettre que l’on frappe sur mon être ?
Qu’ai-je bien pu commettre ? Le méritais-je ? Peut-être…

Moi, j’étais son enfant. Elle, était ma maman.
Mais sa bague de diamant, me marquait jusqu’au sang.

La vie était si belle, bonjour les hirondelles.
J’étais bien avec elle, dessous sa grande ombrelle.

Et puis sans prendre garde, arrivaient ses nuages.
Je prenais les tocades, les foudres de sa rage.

Puis venaient les grêlons, l’envol du Martinet.
Je sentais les frelons qui partout me piquaient.

Merci mon oreiller, mon bouclier de plume.
Rien avec, ne craignais, même les coups d’une enclume.

Une fois passé l’orage, elle chantait, rigolait.
Je sortais du lit-cage, dehors l’oiseau sifflait.

Après ce fort naufrage et les mauvais présages
J’avais ma Grande Image. Elle redevenait sage.

J’embrassais fort Maman. « Je t’aimerai longtemps »
« Prends tes médicaments… C’est quand même plus prudent… »

Dingue !
(La sonnette dehors)

Depuis son long sommeil, le docteur se réveille
Il regarde son réveil. Moi, je chasse les abeilles.

Dingue !

J’entends son tiroir-caisse. Mais ! Je n’ai pas fini…
Il détache ma laisse, lui, il me dit que si !

Je referme mes maux, Depuis sa bouche, il baille.
Lui, lit dans mon cerveau… Moi, je vois ces entrailles.

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Ce fut ainsi… C’est mon poème… Que là, j’essaime.
Margot, Merci… Ma mère quand même… Maman ! Je t’aime…

Ce fut ainsi…
Margot merci.
J’oublie l’amer,
Pour toi ma mère,
Mais, là, j’essaime.
Maman, je t’aime.

Je fais une rechute… Je crois.

Thierry

Je n'ai pas encore tenter l'expérience mais cela me donne envie, en fait j'y pense de plus en plus, merci de partage, je vais m'allonger, bien amicalement, Simon...

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qui a le droit? qui a le droit?

prendre un enfant par la main!

pour ensuite en faire son chagrin

ps la connaissance intuitive et empirique du comportement humain

très grande phrase , la même sert a un psy ou un vrp)

moi je me dit que le mien ferait mieux de vendre des produits hilarants,

il me ferais rire tout autant!

rég (neuro-psycho-taré) qu'il ma déclaré

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Bonjour mon gentilprince

Pas un commentaire encore , étrange , étrange...la vérité fait-elle peur, je crois bien...!
J'aime beaucoup ton poème ,ce changement de style te va bien aussi..et on ne peut mieux décrire l'ambiguité des sentiments,ces paradoxes qui tissent notre enfance...hier je suis allée rendre visite à un ami psychothérapeute et ce mélange d'amour et de haine dans les relations avec les parents a été le sujet de la conversation..toute notre vie est suspendue à nos premières années, au regard que nos parents ont porté sur nous et parfois c'est bien compliqué...je l'ai vécu aussi. Mais quand on a compris que ceux qui nous maltraitent ont eux aussi été mal aimés ,on commence à pouvoir pardonner...
Bisous cher prince
Chrisd

attention tu vas donner de la vocation aux fous,

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Merci à vous quatre

pour votre passage dans mes tourments...

A bientôt

j'irai poser mes maux sous vos mots

Thierry

Bonjour Gentilprince

Dis donc on dirait que ça marche ...

je repose mon entonnoir dans mon carton à chapeau et je file prendre un rendez-vous en vitesse.







Amitiés

Christian

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Délirant!
Surtout, magnifique suite dans les idées
Et un osé, contre lequel ne peut rien le martinet

Un ami qui te dit du bien.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

Merci a vous deux
Et à l'ombre de l'un...

Pour votre coucou
Chez le fou qui va bien.


A bientôt
Bonjour
Thierry

Heu... Thierry, ça va ?
Tu es en plein délire !
On suppose que ce sont les effets des médicaments...
Or, sous ce délire comique se profile le drame.
On espère que cet enfant frappé par sa maman n'est qu'une fiction,
dans ce cas-ci.

Dans les commentaires, tu dis que tu vas bien, donc cela nous rassure.

On espère que la psychanalyse fera son effet et arrivera à venir à bout de ce qui vient du passé.
On sait aussi qu'il ne faut pas prendre tout au premier degré, bien sûr.
Donc : ???

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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)

Une suite qui s'enchaîne bien...

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"Pour les rêves qu'on a fait et pour ceux qu'on fera
Pour le poing qu'on a levé pour celui qu'on lèvera..."

Bonjour Gentilprince
De beaux alexandrins en distiques bien rimés
Pour dire cet amour malgré tout pour ta maman
Un poème poignant rythmé par ton humour qui masque la souffrance .
Mes amitiès

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mes amitiés, Halcyon

Le cerveau est tres bien fait. ..

Je n'ai de mon enfance aucun souvenirs
Comme si une gomme effaçait le traumatique. ..

C'est une tante
Qui récemment m'a raconté. ..

Mais
Ni analyse
Ni psychotrope. ..

Merci
Bonjour
A bientôt
Sous vos maux
Thierry

IL y a tant de tristesse, d'horreur, de dérision..et malgre et contre tout D'AMOUR dans ce poème, qu'il fait froid dans le dos
Les mots sont si justes pour décrire ce chagrin d'enfant !
Et le temps qui passe ,sera t'il le remède ..?

Une très belle écriture même après les médicaments!
J'ai bien aimé te lire!
Bon samedi...
Amitiés
Alain

je crois malgré tout que ta mère t'aimait...une mère aime toujours ses enfants...çà j'en suis sûr...

mes amitiés

Un texte térrible pour dire les souffrances de l'enfance
Que dire , juste espèrer. Qu un jour cette douleur térrible s éfface , au moins un peu
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

"Merci mon oreiller, mon bouclier de plume.
Rien avec, ne craignais, même les coups d’une enclume."

gentil prince, fou tu es,
quoique... là...

de beaux fils d'alexandre,
en rimes à l'hémistiche,
tu assures,
pour sûr...                                                                              

je t'assure,
je te dédierai mon prochain
poème,

car de la folie parfois on en a bien le besoin...

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encore une fois ... je suis touchée ... émue ... de lire avec ou sans médicament ... une enfance qui laisse des marques indélébiles ... je n'ai pas de mots ... juste ma tendresse énorme ... sur ton coeur de grand enfant ... doux prince ...
je t'embrasse doux doux doux ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Sur le fond il est difficile de laisser un commentaire, mais la forme est une merveille de langage avec de vraies trouvailles bien à leur place comme l'envol du martinet ou le lit cage.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Non, je ne crois pas que tu aies besoin d'un psy.

C'est lucide, terrible, et en même temps rempli d'amour pour ta MAMAN, voilà le mot, la maman, que rien ne peut remplacer.....

J'ai aimé ton poème, dans sa glaçante vérité très dure..... après cela, tu es certainement blindé pour la vie.

Amicalement et de tout coeur

Daniel

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

J'adore quelques fulgurences dans les idées et quelle violence dans l'expression
j'arrête ces commentaires je ne voudrais pas finir chez Lepsy
Bravo mille fois

Bonjour Gentilprince !

Je n'avais pas encore pris le temps de lire ce poème.
Là, je l'ai pris et je regrette de ne pas l'avoir fait avant.

Poème différent des autres, mais où ll'humour est toujours là malgré la gravité du sujet.

J'ai vraiment beaucoup aimé.
Tes confidences m'ont beaucoup touchées.
Ta Maman était malade et tu en as fait les frais.
J'en suis sincèrement désolée.

Je pense que tu te psychanalyses très bien.
Beaucoup de lucidité en tes vers, et je crois comprendre que tu as pardonné à ta Maman.
Cela permet d'avancer, de pardonner.

Merci pour ce magnifique partage.

Mes amitiés, Thierry.
Belle journée ensolleillée à toi.

Napola

Merci à tous pour vos fleurs
Mais je suis juste fou...
Pas mort encore. ..


A bientôt
J'irai poser mes maux sous vos mots

Bonjour
Thierry

"J'oublie l'amer ...
Maman je t'aime"

Toute l'ambiguïté de l'amour , les sentiments partagés entre souffrance et amour malgré tout

Une confidence menée comme un sketch , du genre
" tu devrais voir quelqu'un , ça t'aiderait ( ! )

Mais je suis rassurée Gentilprince , je sens que ce psy t'a guéri !

Bises
Halcyon

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mes amitiés, Halcyon

Bonjour Thierry

Après avoir lu ton autre texte sur ton enfance, j'en viens à celui-ci.

De beaux alexandrins qui riment à l'hémistiche.
Super!

Pourquoi la psychanalyse du "fou"?

Poème en auto-questionnement où la dérision aide à la formulation de la douleur.

Mais, comment peut-on aimer une mère qui martyrise?
Même si le petit enfant a occulté les faits, il en reste marqué!

Belle journée
Amicalement
Nat



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Etre mère

de Brigitte Dusch Psychanalyste, Thérapeute, Historienne

Un extrait:

"Naissons nous ainsi ? Ou le devons nous ?
Etre mère ? Devenir mère ?
Et si on le devient ? Comment le devient-on ? Ou comment ne le devient-on pas ?
La maternité, faire, attendre, donner naissance à un enfant, ne fait pas d'une femme une mère.
Mettre au monde ne rend pas mère....La femme qui accouche le deviendra peut-être, ou ne le deviendra pas. Qui le sait ? Elle ne le sait peut-être pas encore.
Elle peut le devenir, puis ne pas le rester. Sentiment fugace, douloureux, difficile et complexe.. Que la mèritude...

Durant des siècles, des millénaires et aujourd'hui encore on entretient ce mythe de l'amour maternel, de l'instinct maternel, de l'amour de la mère pour son enfant, du sacrifice de celle ci.............................."


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Un sujet qui mène à un débat primordial.

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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.

Quand un mec te dis de t'allonger prends garde une femme casse toi vite...

Amitié :

Ah!!! le divin divan...

On devine que ce n'est pas du vent...

NL

Fou ? pas tant que ça suite à l'analyse que je viens de lire.

S'il faut tout dire pour guérir d'un passé tourmenté, autant l'écrire et laisser le psy dormir en paix.

Bonjour gentilprince, touchante lecture

Amicalement

Bonsoir, gentilprince

J'en suis vraiment émue!... beaucoup d'amour et de tendresse pour votre maman malgré tout !..c'est beau "oublier l'amer pour elle"..vous vous rappelez toujours des beaux moments que vous avez passés ensembles "après l'orage"elle vous aimait elle aussi seulement...sa maladie..

Merci pour cet émouvant partage!..partager se soulager :)

Amitiés
Chischi

Merci
à vous

Pourquoi le titre...?
Je ne sais pas...
Ou alors j'ai oublié. ..
Chez ces gens là. ..(Brel)

Texte touchant avec une fluidité qui offre tous les aspects d'un divan confident....

***Dan***........

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Merci pour tes compliments en petits morceaux. ..
À bientôt
Bonjour
Thierry

Bonjour gentilprince, un poeme tres
émouvant et qui appelle à la compassion .

Mais pourquoi ne l'avais-je pas lu plus tôt ?
Un vrai régal ! Souffrance, Humour noir, Amour, Folie,.... Tout y est et j'adore !
Je vais de ce pas le relire....
Merci

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Merci à vous deux...


L'humour est à consommer sans modération. ..
À bientôt
Thierry

Mené de main de maître, quelle dérision face à cette souffrance. Ici l'amour sait comprendre l'inacceptable , l'intolérable et ça prend une bonne dose d'amour inconditionnel...

un peu de moi mais sans traitements
b soirée

Merci à vous deux. ..

C est vraiment très fort..... Ton poème pas tes médicaments..... J'ai suis bouche bée.... Bravo :bravo :

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dans l'eau est ma force
dans l'air est ma substance
dans la terre est ma vie
dans le feu est mon energie
vous etes mon 5 eme element

Merci

Ça va bien. ..

Pas évident à vivre quand on est gosse et pas facile de relativiser quand on est devenu adulte ... et de pouvoir pardonner à une mère, le moins qu'on puisse dire, cyclothymique ou carrément bipolaire !

Adn

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...

Bel humour pour un sujet bien grave !
Les maux s évacue parfois par les mots libéré qu adulte on peux évoquer.

Adulte il n ai plus question de subir. Comme l enfant qui n avait pas d autres choix.

Adulte, tu as le choix d exorciser ce mal passé par l 'humour dérision, que tu utilises avec brio.
Ou garder tout en soi et etre rongé de l interieur.

Tu as fait le bon choix il semble, meme si le psy s endort et que tes blessures saignent encore.
L hemoragie n aura pas lieu, arrete tout medoc. Ton humour est bien plus efficace comme medoc car tu peux par ce biais t evader de l ex prison et, aider d autres personnes, qui furent dans ton cas et qui te lisent.
Moi j ai connu que l amour et mon pere disait : l amour que te porte tes parents est. : Le plus beau cadeau de la vie et t aideras a te construire. Moi je souriai inocement. Sans savoir que d autres comme toi, ne pourais jamais vivre cela.
Et je realise a t entendre que c etait un beau cadeau. Que toi tu peux donner a ta petite princesse. Inversons les choses pour deciner des sourires.

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Voici mon recueil de poésie 2017.