Cette mesure, le metronome du temps de nos jours ;
Au fil, à son grès ce tempo, il laisse toujours sa trace;
Dans la chair de notre ère, traverse mais ne t'effaces;
Cette berceuse tendresse d'un doux songe amoureux.
Mes vieilles années furtives si délicates défilent;
S'entassent vers, de soit, au fil de leurs passages;
S'épanouisse bref matin comme la rose est éclose;
Vécut cet instant libre, l'espace de flétrir le language.
Ta pensée psychique traverse encore mes yeux;
Elle enrobe subtilement mon regard solitaire;
M'aveuglant pour ne plus t'entrevoir sur la terre;
Mais voyage sans cesse dans l'univers que sont tes cieux.
Cet amour-là ne sombre jamais vers le noir qui me suit;
Mon désert de nuage est cet horizon d'azur un mirage;
C'est le timbre de ta voix que le zéphyr m'apporte en fruit;
Cette onde sucrée que réfléchit sans cesse votre image.
Je m'enivre de l'essence et du sens du parfum de ces fleurs;
M'épanouit dans ses suaves senteurs d'inoubliables odeurs;
Je respire ton souffle puissant oxygéné de la lueur d'aurore;
Et pour répandre sur mon cœur, cette passion secrète encore.
Nos soupirs sont confondus et unis en sa matrice scalaire;
Le jour se lève, en son sein m'éveille libre pour un seul cœur;
Que ses âmes jumelles se lient, se muent en étoiles stellaires;
Céleste supernova qui se transforme en un éclat d'arc en fleurs.
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