Jeunesse éternelle
Le temps qui s’égrène à un rythme continu
ne fait aucune différence selon les individus.
Il n’a pas de sentiment ni même d’émotion,
mais, il nous laisse libre de notre évolution.
Il y a un demi-siècle, l’âge avait des limites,
deux catégories, jeune et vieux, tel un mythe.
Cinquante années, la dame se laissait aller.
Plus de coquetterie, plus aucun de but envié.
Fichu sombre sur une tête blanche, en tablier.
Son temps, les lessives, la soupe et le foyer.
A la retraite, l’homme fourbu, béret et bâton,
Jardinait s’il le pouvait et devenait ronchon.
Le temps passe et le monde est en mutation.
Terminé l’apriori de l’âge c’est la libération.
On a plusieurs jeunesses dans une même vie.
La vraie et puis celles des instants à l’infini
Elle est mignonne la petite, puis en beauté.
Elle est une très belle femme, puis si désirée.
Elle a un charme inouï, puis dame affriolante.
Elle assume bien son âge notre grand-tante.
Un miroir ne s’altère pas, bien heureusement,
c’est aujourd’hui un objet de tous les instants.
Même ces messieurs s’y mirent à tout venant.
De plus en plus coquets, ils se crèment vivement.
Pas de honte à tout cela, c’est tout à leur honneur.
Si on ne peut changer le fond, usons de la teneur.
Quoi de plus avenant que la visualisation projetée,
C’est un crédit à l’âge, même s’il va nous rattraper.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations