Ma rose
Dans mon jardin, le calice du temps a fait naître une rose,
Gourmand, je me suis penché quémander son osmose,
Rien n’est plus troublant qu’un baiser qui se pose,
En un délicat révérant, sur une fleur qui ose …
Elle s’est laissée lentement approcher, effleurer,
Et goûter jusqu’à , de son nectar, m’ensorceler ,
Et respirer jusqu’à , de son parfum, m’enivrer ,
Puis, ses faveurs, le ciel voulut bien m’accorder.
Réjoui du merveilleux de son paradis enchanté,
A toutes ses élégances, j’ai aimé me soumettre.
Sur son sein, je me suis posé, son destin, reposé,
Dans son verger, j’ai consenti à me commettre .
Aimer et rêver se délecter du bonheur enivrant,
De caresses onctueuses sous sa corolle éclose…
Triompher et faire jaillir, tout en mĂŞme temps,
Des milliers d’étincelles d’amour et d’apothéose.
N’irai plus gourmander les rosées providences…
Non, n’irai plus ressourcer à la menthe qui danse,
Rien n’est aussi charmant que joues qui proposent,
Des milliers de délicieux baisers et des millions de choses…
Jadeon