Quand le clocher sonnait douze et qu'au clavecin
La mélodie en vint à faire en pantomime
La séduction hilarante au désir d'une rime
Ainsi que l'air vicieux en déjouait le divin.

Quand le clocher sonnait douze aux confins du monde
L'absence de vision échafaudait l'enfer
D'où tirer la source au bouillon de Lucifer
Qui désapprouve la lumière jusqu'à l'onde.

Qu'étais-je autre qu'artiste sur le papier plaisant
Où la génération fit mon cœur contingent
Et prescrit la mesure à l'usure pédante?

Qu'étais-je autre qu'un nègre en maître geôlier
Alors prisonnier de la vie nécessitante
Où je n'avais que lois à ne pas ignorer?

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

merci pour ce très beau partage
bonne journée
Denise

on est parfois esclave de beaucoup de choses, parfois même de sa sagesse ou de son ignorance (ce sont de simples idées, je ne suis pas sur d'avoir saisi l'essence du poème), reste une lecture particulièrement intéressante et très agréable, bravo


yann

En fait c'est encore inspiré de ma biographie sur Rimbaud!

En fait "quand le clocher sonnait douze" le poète croit être présent au monde, ce qui lui échappe ensuite se demandant enfin s'il ne vaut pas mieux se croire caché du monde pour mieux s'enhardir?

Amitiés, Laurent

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

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Le poète est présent partout et souvent sur caché ou isolé en son nuage .

à lire.... et à relire..
un poème qu'il faut '' disséquer ''.. tellement il est riche en images.. et en ressentis...

bravo j'ai aimé vous lire..

très belle plume.

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