J’ai trouvé au bord de la rivière
un vieux tronc qui pourrissait
je l’entendis clamer sa prière
Dieu : jeune pousse je mûrissais
attiré par un aimant ; comme un fer
la vie je la chérissais
et comme s’il s’adressait à la foret
regardez comment devenu ; je suis
c’est le destin de tout créé
lorsque un parti ; un autre le suit
si l’un de vous voyait
que sur ses branches aucune feuille ne bruissait
qu’il sache que la vie en lui finissait
et que c’est le moment de partir
tomber par terre et pourrir
et que tout créé ; c’est comme ça qu’il va finir
et que de la vie, il ne faut pas se réjouir
je continue mon chemin
les larmes perlaient Ă mes yeux
je compris, mine de rien
que le tronc s’adressait aux comme moi vieux
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