Le soleil mourant dans leurs yeux rougis,
Les chiens affamés disputent la lumière.
Et la nuit vagabonde ouvre ses douces mains
Sur la froide rigueur d’une oraison funèbre.
Un silence naissant perce la voix des airs,
Une présence glaciale s’installe arrogante,
Et la forêt s’anime,
Fantômes d’obscurité enlacés dans la danse.
Le timide halo de l’astre luminaire
Berce les sanglots fauves des mâchoires tranchantes.
Et le jour oublié dans la brume poussière
Trouvera son chemin dans la nuit rayonnante,
Quand l’aube nourricière brûlera les ténèbres.
.