Peinture enneigée
Temps caricaturé par la blancheur suprême.
L'offense indigne de maquiller ce portrait tapissé
Début d'un vernissage dans une longue durée
Où le passage d'une longue froidure vérolée
Apportera ses cicatrices d'un gel décontenancé.
Ciel grisâtre, le pinceau chagrine mon visage crevassé
Par des tempêtes subites, corps vertébré
Incapable de subir la lassitude de la méchanceté
A travers les vents obscurs balayant le parfumé
Pour en extraire l'amertume d'un désolé.
Balade insuffisante pour satisfaire une joie blasée.
L'obstacle suprême d'une neige murale et gelée.
L'arrêt brutal dans des conséquences ourlées
Dans l'impossibilité de franchir ce chemin ombragé:
Colère d'une voix à la tête bien inclinée.
Les sapins se bousculent dans un fracas éclaté.
Mon corps, un bonhomme de neige fixé, figé
Vers une destination inconnue d'une nature blessée.
Je ronronne de déception... le théâtre est terminé!
Les spectateurs m'ignorent dans leur fragilité.
Nuit étoilée, une statue dans son assise solidifiée.
L'expression de nulle part dans un décor impersonnalisé.
Dans les alentours, aucun humain, que de la "pureté".
Même les animaux s'éloignent de cette forme humanisée.
Tout redevient normal... et place au spectacle d'un hiver enneigé!!!
André,épervier
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Douce plume, guide ma main
dans tes folles aventures...
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