Et le ruisseau emportait son vol.

Sonnet peletier

Des majestueux ravins, courbant gracieux le buste
Coule un petit ru, qui chante pour l'oiseau
Venant des Pyrénées, léger tel le roseau
Bordant le ruisselet, de son envol auguste ;

S'échappe de son flanc, le bruissement locuste
Sous les ors édifiés, il frappe de son sceau
Un court instant le flot, l'enlaçant de son eau
Voyageant avec lui, sous les yeux de l'arbuste ;

Le roc de granit bleu, sur l'ondulant de givre
Au ramage S'unit, finissant tel un livre
Saint exhaussant son vol, quand se fait la lumière ;

Immémorial l'azur, emporte son abîme
Les nuages l'odeur de l'aurore trémière
Le torrent montagnard, le grand  faucon sublime...

Daniel Beau le poète rêveur
05 juin 2016
Inknotpad
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07:26

Bonjour Poetereveur, Très beau panorama poétique dépeint par la plume


Amicalement