Plume d'argent Inscrit le: 7/3/2014 De: Dari Bulan... Envois: 464 |
J'étais enfant Aller viens, prends-moi la main Petit enfant, redonnes-moi mes 10 ans, Aller tiens, dessines-moi le chemin Petit enfant, avec tes yeux bienfaisants, Montres moi le monde, celui que tu inondes De ton envie de vivre, de ton innocence, ivre D’imaginer le monde, celui que tu fécondes De tes pensées sans givre, de ton intelligence, libre
Car tout s’enfuit, A grands pas dans la nuit Les idéaux, la liberté, les copains, Car tout s’enfuit, Et ne restent à minuit Que le chaos, la vie heurtée par des parpaings.
Aller viens, aller viens, aller viens, Prends moi la main, aller viens, viens…
Aller viens, connectes-moi sans fin Petit enfant, à tes rêves de cheval blanc Aller tiens, où les gentils gagnent à la fin Petit enfant, où il n’y a pas de faux-semblant Perçois ton idéal, et touche du bout du cœur ton grâal, Pour moi qui suis un rêveur, j’imaginais annuler l’heure, Du voyage « aurore boréale », pris dans son souffle glacial, Mais l’Enfant meurt, aussitôt qu’il y trouve le malheur.
Car tout s’enfuit, A grands pas dans la nuit Les idéaux, la liberté, les copains, Car tout s’enfuit, Et ne restent à minuit Que le chaos, la vie heurtée par des parpaings.
Aller viens, aller viens, aller viens, Prends moi la main, aller viens, viens…
Alexandre
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