Ne t’affole pas, ma petite fleur,
Et laisse pousser ton propre bonheur,
Sur le fertile terreau de mon cœur,
Et j’attendrais paisiblement mon heure.
Car rien ne presse vraiment dans ta vie,
Cette fleur n’est pas du tout un souci,
Et si d’amour arroser, je ne puis,
Tu grandiras dans mon cœur et ma vie.
Je caresserai bien plus tard tes doux pétales,
Mon amour pour toi est tout sauf banal,
Je dirais même qu’il est si total,
Que cela en devient phénoménal.
Si mes mots te paraissent bien trop beaux,
Je saurai te recouvrir de cadeaux,
A jamais, tu chasseras tous tes maux,
Mon amour, je t’en ferai un manteau.
Plus jamais, tu n’aura trop froid ou peur,
J’éloignerai ainsi toutes frayeurs,
Dans ta vie, je mettrai tant de douceur,
Tu goûteras à nouveau au bonheur.
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L'homme est le rêve d'une ombre
(vers 135-140 des Pythiques de Pindare, le prince des poètes).