La vie morte
Dans ce lit froid, beaucoup trop grand,
Je suis assidûment seul, pensif pas élan.
Les draps ne sont ni parfumés ni froissés.
Je scrute prés de moi, rien n’a pas bougé.
Je suis allongé, glacé, un drap sur le corps.
Mes pensées errent ; suave aubade d’abord.
Je m’évade, volant au dessus de cette vie
comme un ange pudique semant l’envi.
Il est beau ce monde immense vu du ciel.
Tout parait ĂŞtre paix et amour nul pareil.
L’illusion de ce charme, calme mes pulsions,
ralentit mon cœur, c’est tout autre vision.
Les forêts frémissent, les lacs apaisent.
La force des monts mettent mal à l’aise.
La ville est endormi, silencieuse, sereine.
Le chant des sirènes berce, pas de haine.
Lentement la conscience vers moi revient.
Sans apriori, aussi soudaine que le destin.
Rien n’a changé, je suis toujours allongé,
encore seul sous le drap blanc, je transpire.
Aucune présence féline, rien d’une femme,
ni odeur, chaleur, la peine emplie mon âme .
Mes yeux hagards voient ma peine Ă vivre.
Ma chambre est deuil, je me rends, je me livre.
La nappe sale, chiffonnée, est mal centrée.
Les bouteilles vides la remplissent, couchées.
Le visage blanc de fatigue morale, tremble.
J’ai mal, je suis las, c’est tout un ensemble.
L’envi de boire reprend son droit impératif.
Titubant j’atteins la table aux atouts actifs.
Donc jusqu’au délire, tombé sur la cheminée,
Saignant, ma vie s’enfuie, je ne peux échapper.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations