Je suis l’homme de Giacometti,
J’avance à grands pas dans la vie,
Il faut juste lancer un pied,
Et ensuite recommencer.
Moi le promeneur, solitaire,
Ni plus ni moins que mes confrères,
Il suffit de lever un bras :
L’un est en haut et l’autre, en bas.
On ne sait très bien où l’on va,
Advienne, advienne que pourra,
On ne sait trop ce qui nous mène,
Il vaut mieux dire qu’on se promène.
La vie, dit-on, est un combat,
Il faut savoir marcher au pas,
Mieux vaut avoir de bons souliers,
Pour arpenter tous les sentiers.
On refait le mĂŞme chemin,
Celui d’hier et de demain,
Suivant ou remontant la pente,
Sous le ciel bleu, dans la tourmente.
Je marche, tout au bord de l’abîme,
À toi, solide, je m’arrime,
Car je sais que j’irai plus loin,
Si, toi, tu me donnes la main.
Dumnac