Notre terre souffre
Nuits noires d’hiver
Nuits des chimères
Le monde éphémère
se fond dans les airs.
La terre est fatiguée, elle suffoque.
Au fil des jours, elle est plus vioque.
il a mal notre astre irrité au sang,
par nos excès si hideux et saillants.
A force de puiser dans son cœur
l’hémoglobine avec tant de ferveur
elle est drainée et manque de force.
Son âge est grand, fragile l’écorce.
Nuits noires d’hiver
Nuits des chimères,
Le monde éphémère
se fond dans les airs.
Lasse d’être malmenée par l’homme,
et les attaques de satellites iridium,
lasse d’être crevassée par les guerres
les charges acides qu’elle génèrent !
Notre terre, la belle est dérangée,
son atmosphère est réchauffée.
Elle souffre de ne pas se refroidir,
La glacière est en train de tiédir.
Nuits noires d’hiver
Nuits des chimères,
Le monde éphémère
se fond dans les airs.
Son vaste océan ne lui répond plus.
Lui aussi est en colère, il est fourbu.
Il gronde dans le vent et se déchaine,
entraînant les désastres en chaine.
La terre tremble sous le trop plein
tours, usines, elle gémit, se plaint.
Tente de prévenir en vain l’humanité
créant des catastrophes démesurées.
Nuits noires d’hiver
Nuits des chimères,
Le monde éphémère
se fond dans les airs.
Malheureuse, elle se sent crasseuse.
Rien n’est fait pour la rendre radieuse
La pollution, fait son grand malheur,
la prive d’oxygène et de sainte valeur
La reine qui n’a pas d’âge, elle est là ,
mais combien de temps elle résistera.
Sera-t-elle encore pour nos enfants,
refuge fort et tellement accueillant.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations