Enfermé dans un vieux placard
l'enfant recroquevillé pleure
versant sur ses joues son malheur
les lourds sanglots de son regard,
et les coups reviendront plus tard
juste le plaisir de frapper
d'une main qui vient agripper
l'innocence du dit bâtard,
c'est par le trou de la serrure
que le jour lui offre sourire
avant que ne vienne le pire
les claquements de la ceinture,
cherchant refuge dans son coin
afin d'esquiver la torture
depuis plusieurs mois il l'endure
et quatre murs pour seuls témoins,
son doux espoir qui brille au loin
devient l'unique nourriture,
car c'est un rêve sans blessure
dont cet enfant a tant besoin,
si les voisins ouvrent la porte
peut-être un jour ou une nuit,
ils pourront voir dans ce réduit
trop tard une âme déjà morte.......
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***
