Ces guerres qui s’invitent A la table des vivants Qui martèlent nos murs Effondrent nos toits Débrident nos fenêtres
Ces armées sans salut Qui ruinent nos champs édifiés Songes d’une vie à peine germée Dédoublent la mort
Barbares Assourdis du vacarme Aveuglés des fumées D’une poudre meurtrière Barbares Assoiffés du sang Des ventres ouverts Affamés des cadavres Verdi par la peur
Le coeur de l'homme abrite une parcelle de cruauté depuis la nuit des temps. Un jour, sûrement lointain, parviendrons nous peut-être à éclairer cette part d'ombre.