Les teintes,

De par mon corps je dois tout vivre ! Tout penser
Alors je vis les oiselets, les corps entrants
Je sentais l’époque ; les baises nuancées
Les bancales journées dans des longs jours frustrants

Par l’ivresse des pots, je voyais dans des filtres
Jaune, je pensais la vitre ! Éclairé par l’astre
Je voyais ce que l’homme pensait voir en cuistre.
Je pleurais l’ivrogne dans ses rues sans piastres

Je vis le censeur échiner les clairvoyants.
J’avançais en Corse par les sentiers putrides :
Par les blés, puanteurs des aubains éclatants
Comme par le prisme jaune des monts arides

Je connais tout d’autrui, concevant tout de moi
Par les sens nous n’inventons point ! Tout est latent
Chez l’abus du temps ; nous découvrons par l’émoi
J’avisais tout changer… Ici, tout est trop lent !

Tres beau poème...
Autant le dire en vers quant on le pense aussi fort et d'aussi loin.
Bravo!!!

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Un poème de haute tenue et de haute teneur.
Richards.