Les coccinelles adorent les petits pois
Sous les larges feuilles de la laitue
Le matin pluvieux s'égoutte en emoi
À travers les fines fanes amoureuses des carottes crues.
Dans le doux secret de l'écriture
Les instants calins se prélassent
Et le sombre hier se joue de la filature
Des ombres de la vie filasse.
Dans le calme errant de la peinture
Les buldogs errants de l'ignorance
Arrachent l’envol immature
Entre les mots d'une sublime errance
La matinee éclaire ses sensations
Et délivre à l’orée des pruniers en fleur
L'ultime plaisir de l'abandon
En se calinant de coeur a coeur
Provencao