ODE AU PRINTEMPS
Il fut, six mois de lĂ
Ignorant l’armistice
La nuit mangeait le jour
D’un appétit féroce
Lâchait ses légions rousses
Couvrait manteau de mousse
C’en était fait la noce
Le vin de la victoire
Ne faut pas trop en boire
L’hiver a pris du mou
DĂ©lices de Capoue
Concède l’équinoxe
La fraîcheur vespérale
Ne fait plus illusion
On sent la capitulation
La sève se libère
Prend les chemins du ciel
Bourgeons, avis promesses
C’est l’explosion florale
Violettes, pensées, lilas
Répons aux pâquerettes
Complice du soleil
Le jour livre bataille
Le chant de l’alouette
Messagère hirondelle
Appellent Ă la liesse
La nature enchantée
Retrouve la jeunesse
Le temps se fait espiègle
Au sentier de nos pas
Un instant, un sourire
Et le printemps est lĂ
Un de plus, et voilĂ Â !
Parceval