Marjolaine étais-tu le fruit de mes délices?
Tu étais mon confort et mon amour complices...
Comment aurais-je pu me démettre de toi,
Toi dont la plénitude était œuvre de foi?...
Marjolaine étais-tu le piment à ma force
La racine en mon bien qui détachait l'écorce...
Comment aurais-je pu me détacher de toi,
Toi dont l'exquis amour me remet en ma loi?...
Marjolaine étais-tu la fièvre de naguère?
Tu étais mon trésor, mon or fait en poussière...
Comment aurais-je pu ne pas connaître en toi,
Ce qui de ton cœur est la vie de bon aloi?...
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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