Mes premières années me reviennent
Mon père absent en guerre
Pour la liberté
Contre d’autres idées
Turbulent capricieux pas de veine
Quand reviens-tu de ta guerre ?

Revenir pour partir
Dans une autre guerre
Peut-être pour mourir
En suivant mon père

Le fracas des bombes
Des grenades qui retombent
Puis le silence revient
Et la peur s’en va
Ma mère qui nous tend les bras
D’un geste nous retient

On ne regarde plus derrière nous
L’occupant devient l’occupé
L’oiseau se nourrit
Des gens d’ici
Les rejette plus loin
Sur la terre des voisins
Nous rentrons au pays
Nous ne sommes pas nés ici

Mais nos souvenirs ?
Quels souvenirs ?

Cerf-volant
Danse avec le vent
Tombe avec le vent
Qui était l’ennemi ?

L ennemi est celui que certains ont désigné
La guerre ne connait pas de limite, on peut pousser très loin... de père en fils...

C est un très beau poème

Amitiés
Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

Souvenir de guerre
En ce jour souvenir terrible où l'homme a commis l'irreparable en irradiant son semblable
Qui est l'ennemi
Quand le cerf volant danse
Et tombe
Rêve brisé
Un moment qui émeut par tes mots

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Amicalement Alanna

merci pour ce touchant poème
bonne journée
Denise

Le cycle infernal des conflits !
Et celui qui se dresse au milieu, pacifique et modéré, finit souvent par devenir l'ennemi des deux camps !
Bien à toi,
ortiaz

Une sage réflexion en belle poésie.
Agréable lecture!
Merci,Claude!
Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

du vrai une vue de près

helas, on n'avance pas sans prendre des coups


les guerres sont encore d'actualité
la vie est une lutte de chaque instant

j'ai aimé feuilleter une page de votre album
et découvrir ce passé tourmenté ,que de maux..

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Bonsoir claudeb

De père en fils, la guerre celle qui 70 ans après nous fait encore frémir, et toutes celles d'avant jamais oubliées non plus. Hélas l'homme continue de se battre loin de chez lui, de son pays. Un fléau qui ne cesse de grandir...

Puissance poétique, avec grands ressentis.

Amicalement Franie

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Citation :

Il nous semble parfois aisé de l'identifier.
Mais, ceux qui tirent les ficelles avancent souvent masqués !

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LJB - Site : LJB Auteur

Merci pour ce triste et touchant partage sur un sujet grave et la folie des hommes

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

les guerres désorientent
et entraînent sur une pente
où les pères et les mères
ne sont plus un repère

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Geneviève

Cerf-volant
Danse avec le vent
Tombe avec le vent
Qui était l’ennemi ?.................Superbe.............

***DAN***.....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Bonsoir claudeb, triste et émouvant partage poétique

Amicalement