Oui ça n'était qu'un jeu pour eux, La cendre et la désolation du feu, La destruction de nos écosystèmes, L'affront de la montagne que j'aime...
Les animaux apeurés se sont réfugiés, Haut dans les airs ou dans les foyers, Le ciel était devenu d'un rouge sang, Comme si la vie s'en aller au vent...
L'apocalypse sur le paradis Pacifique, Des arbres et des sites préhistoriques, Inconscience criminelle et des hectares, Des millénaires finis en quelques quarts.
Puis ils furent nos héros des incendies, Sur leurs machines sauvant nos vies, Courageux et inutile sur les hauteurs, Luttant contre mille goliaths de terreur...
Les sueurs, les pleurs et le moral à zéro, Ils se battirent sans relâche et parfois trop, Ils se risquèrent ces admirables soldats, Si mal payés et pourtant ici au combat...
À ma fenêtre la nuit, je voyais les signes, Des flammes progressant sur les indignes, Menacent et juste, car non est coupable, Et mes larmes aux vies rendues au sable...
En fumée, ils partirent dans l'autre monde, Au plus prés des justes et loin des immondes, Puis la pluie fut enfin là pour cesser la tuerie, Le céleste vint pour rattraper nos fourberies...